Adisseo : Un acteur majeur de la nutrition animale en France et à l’international
Sécurité, expertise, engagement : découvrez grâce à LA UNE comment CAPRISK accompagne Adisseo dans la maîtrise des risques industriels pour une collaboration durable et performante.
Adisseo est un leader mondial dans le domaine de la nutrition animale, spécialisé dans la production d’additifs et de solutions pour améliorer la performance et le bien-être des animaux d’élevage. Avec son siège social en France, l’entreprise dispose de plusieurs sites de production et de recherche stratégiques, notamment à Saint-Clair-du-Rhône, Commentry, Les Roches-Roussillon, Saint-Fons et Bayonne.
Un savoir-faire reconnu et une implantation solide
Fort d’un historique de plusieurs décennies, Adisseo s’est imposé comme un acteur incontournable du secteur, combinant innovation, expertise industrielle et engagement en faveur d’une alimentation plus durable. Grâce à ses différentes implantations en France, l’entreprise bénéficie d’un ancrage territorial fort, renforçant ainsi son rôle dans le développement économique local.
Un partenariat de confiance avec CAPRISK
Depuis 2022, Adisseo collabore étroitement avec CAPRISK. Ce contrat-cadre, initialement signé pour 2 ans et récemment renouvelé jusqu’en 2027, témoigne de la volonté d’Adisseo d’assurer les plus hauts standards de sécurité et de conformité sur ses sites industriels.
Nous avons eu l’opportunité d’intervenir à plusieurs reprises sur leurs sites industriels, notamment pour superviser les arrêts techniques de Roussillon en 2022 et en 2023.
Retour sur une Année de Collaboration avec Adisseo
Aujourd’hui et ce depuis un an, notre animateur HSE, Ludovic a brillamment géré la prévention des risques liée aux travaux neufs au sein du bureau d’étude d’Adisseo. Son expertise et son engagement ont permis de garantir la sécurité et l’efficacité des projets en cours. Prochainement, Ludovic se concentrera sur l’arrêt technique, où il travaillera en étroite collaboration avec le renfort de deux animateurs HSE CAPRISK. Après cette étape cruciale, il poursuivra son travail avec Adisseo sur de nouveaux projets, apportant son savoir-faire et son dévouement à chaque mission.

Interview de Ludovic REISSER
Animateur HSE chez Caprisk depuis 2023 – en mission pour Adisseo Plateforme les Roches (38) depuis mars 2024.
Quelles sont vos missions actuelles et quelles actions concrètes menez-vous sur le site pour garantir la sécurité et la santé des employés ?
L.R : En tant qu’animateur HSE pour le bureau d’études d’ADISSEO, j’assure la sécurité des chantiers « Travaux neufs » sur la plateforme des Roches en mettant en place des actions de prévention.
Je veille à la conformité des EPI, au respect des règles de sécurité et j’anime des causeries sécurité. Je participe aux réunions hebdomadaires, à l’élaboration du Plan de Prévention (PDP) et au suivi des anomalies et incidents via les arbres des causes.
Je contrôle les autorisations de travail, réalise des audits de chantier et assure un suivi documentaire des événements pour une meilleure traçabilité et prévention des risques.
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez dans votre mission, et comment les surmontez-vous ? Pouvez-vous partager un exemple récent où une action de prévention a eu un impact significatif ?
L.R : Dans mon rôle d’animateur HSE, l’application des règles de sécurité par les entreprises extérieures représente un défi majeur. Deux événements récents illustrent bien ces enjeux.
Dans le premier cas, une entreprise refusait d’appliquer les procédures de levage d’Adisseo, notamment l’utilisation obligatoire des plaques de répartition. Malgré mes tentatives de dialogue, j’ai dû alerter le donneur d’ordre, organiser une réunion de crise et mettre en place un plan d’action afin de garantir que la procédure soit respectée et éviter tout risque d’accident.
Dans le second cas, une opération de levage s’est organisée sans permis, par une entreprise sous-traitante, sans en avertir les parties concernées. Là encore, une réunion de crise et un plan d’action correctif ont été nécessaires afin de renforcer les contrôles et éviter qu’une telle situation ne se reproduise.
Ces expériences montrent à quel point la rigueur et la réactivité sont essentielles dans mon métier. La prévention passe autant par la communication et la pédagogie que par la mise en place de mesures correctives fermes lorsque cela est nécessaire.
La collaboration et le partage sont essentiels dans un environnement HSE. Comment contribuez-vous à transmettre vos connaissances et à accompagner vos collègues ou clients pour renforcer leur expertise et leur autonomie ?
L.R : J’aime autant transmettre mes connaissances qu’apprendre des autres, car nous ne sommes pas experts dans tous les métiers. L’échange est essentiel : il permet de comprendre les besoins de chacun et de partager une expertise adaptée.
Mon rôle est aussi de sensibiliser aux risques parfois sous-estimés par les entreprises intervenantes ou les clients, habitués à certaines situations. Un exemple marquant a été une alerte gaz, où certains intervenants, pensant à une fausse alerte, ne portaient pas leur masque pour rejoindre le point de rassemblement. Dans ces cas, il est crucial d’expliquer les risques réels, les répercussions sur leur santé et l’importance du respect des consignes pour éviter tout drame.
Transmettre, c’est prévenir et responsabiliser pour garantir la sécurité de tous.
Zoom technique
En tant qu’animateur HSE pour le bureau d’études d’ADISSEO, je suis responsable de la sécurité des chantiers « Travaux neufs » sur la plateforme des ROCHES. Permettez-moi de vous relater un événement marquant survenu en 2024.
L’un de mes projets majeurs, s’étendant sur plus de six mois, concernait la construction d’un nouveau bac de stockage en CS2. Plusieurs corps de métiers ont été mobilisés sur ce chantier spécifique.
Je vais vous détailler les étapes et les incidents survenus lors de ce chantier :
Intervention d’une entreprise spécialisée dans la tuyauterie pour construire le nouveau bac de stockage en CS2 en inox, tout en menant parallèlement le nettoyage de l’ancien bac en vue de sa démolition.
1- Nettoyage de l’ancien bac et de la fosse avant destruction :
Le nettoyage était initialement prévu pour durer une semaine. Cependant, des difficultés ont émergé, notamment une augmentation de la LIE causée par le déplacement des boues de CS2. Les intervenants devaient pénétrer dans le bac sous ARI pour racler le fond et évacuer les résidus de boue de CS2. Nous avons donc procédé à un arrêt du chantier pour évaluer les risques significatifs liés à la hausse de la LIE.
Afin d’améliorer les conditions de sécurité, une meilleure ventilation a été mise en place, permettant ainsi une aération optimale du bac. Grâce à ces mesures, les intervenants ont pu travailler dans des conditions plus sûres, sans dépassement des valeurs de LIE, et le nettoyage du fond du bac s’est déroulé correctement jusqu’à la fin.
2- Intervention d’une entreprise spécialisée dans le levage pour retirer l’ancien bac de CS2, plusieurs écarts ont été constatés lors de cette opération.
Les problèmes rencontrés étaient les suivants : chef de manœuvre non identifié, absence de corde de guidage, absence de plaque de répartition lors de la préparation de la grue, balisage de la zone non satisfaisant et livreurs travaillant sur la grue pendant la livraison des contrepoids.
Une réunion de crise a été organisée à la suite de ces écarts pour établir un plan d’action correctif pour l’entreprise de levage.
Lors du levage du nouveau bac, j’étais sur place pour m’assurer de la mise en œuvre correcte du plan d’action décidé lors de la réunion de crise. Vérification des VGP de la grue, contrôle des permis de travail, des élingues, adéquation du plan de levage, …
J’ai constaté de nouveaux écarts avec l’entreprise de levage, y compris des récidives pour plusieurs d’entre eux. Des non-conformités supplémentaires importantes ont été observées :
OT/AT non signé en salle de contrôle. Comportement problématique, le RC2 refusait de signer l’OT/AT.
Plaques de répartition toujours absentes lors de la préparation de la grue, anémomètre absent en tête de flèche, livreurs travaillant sur la grue, balisage de la grue non satisfaisant, corde de guidage absente, EPI non portés par le grutier, chef de manœuvre et responsable de chantier en tenue civile, utilisation d’une élingue défectueuse.
Une causerie a été réalisée immédiatement pour rappeler à nouveau les procédures de levage en vigueur sur le site.
Nous avons de nouveau organisé une réunion de crise avec l’entreprise de levage pour élaborer un plan d’action.
Un projet assez difficile principalement sur le facteur humain.
Retrouver notre prochain bulletin trimestrielle en juin 2025, pour plus d’actualité CAPRISK suivez-nous sur notre page LinkedIn